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Les premiers jardins de Port-Royal

Même si l’Habitation de Port-Royal était surtout destinée à la traite des fourrures, l’agriculture à l’européenne ne fut pas pour autant absente de la première décennie de la présence française en Acadie. En 1607, le sieur de Poutrincourt, commandant des lieux, fit ériger un moulin pour moudre le blé sur les rives de la rivière Lequille, tout près de l’Habitation.

Ce fut le premier du genre en Amérique du Nord. Il ne fut pas détruit lors de l’attaque de Samuel Argall contre Port-Royal en 1613.


Une vieille pierre de meule, aujourd’hui intégrée à un monument historique, rappelle l’existence de ce moulin et la Corporation d’énergie de la Nouvelle-Écosse y a même fait construire une reproduction d’un moulin à eau français du début du 17e siècle.

Qui dit moulin à moudre le blé, dit également blé à moudre. Les pionniers de Port-Royal semaient des jardins chaque printemps, comme l'indiquent Samuel de Champlain et Marc Lescarbot dans leurs écrits. Mais c’est probablement au nom de l’apothicaire parisien Louis Hébert que les débuts de l'agriculture en Acadie et en Nouvelle-France restent le plus associés. Ne lui a-t-on pas attribué le titre de premier colon canadien? Présent à Port-Royal de 1610 à 1613, il s’intéressera à l’agriculture en plus de s’occuper des médicaments pour la petite troupe de Français ainsi que pour leurs alliés Mi’kmaq.



Voir texte :

« Monument à la mémoire de Louis Hébert, premier cultivateur acadien, devenu plus tard premier cultivateur canadien », Le Moniteur Acadien, 1916-11-23, p. 2.




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Source : Équipe de production