1886
Il est admis au Barreau du Nouveau-Brunswick, et il pratique le droit avec F. A. McCully, à Shédiac et à Moncton (voir courte biographie dans «L'Hon. Pascal Poirier, sénateur», supplément illustré du Moniteur acadien, 1er juillet 1892, p. 33).
Il fait paraître un article intitulé «Le théâtre au Canada», dans les Nouvelles Soirées canadiennes.
1887
Il perd sa bibliothèque et ses travaux en cours dans l'incendie qui brûla la maison de son frère, Fidèle, où il aimait se retirer: disparaissent dans les flammes le premier manuscrit du Glossaire acadien7 et celui d'une histoire de l'Acadie: «Il travaillait depuis les premières années de son arrivée à Ottawa à une histoire complète de l'Acadie depuis les origines. Il avait pour cela consulté les archives d'Ottawa, de Halifax, de Boston, de Paris et de Londres. Il a tout perdu sa bibliothèque et ses notes en 18878».
1888
En mai, au Sénat, il prend la défense des employés de la fonction publique à qui on veut enlever le droit de vote.
En juillet et août, il reçoit à sa maison de campagne, à Shédiac (N.-B.), Rameau de Saint-Père, sa femme et sa fille.
Au cours de cette année, il entreprend probablement la rédaction d'un deuxième manuscrit disparu du Glossaire acadien9.
1889
En septembre, à la suite de la rencontre d'Émile Salone, il adhère à l'Alliance française10.
En novembre, il formule une ébauche de programme d'aide en matière linguistique, qu'il présente à Rameau de Saint-Père11, lui demandant son appui auprès de l'association.