1917
Il épouse en secondes noces Mathilde Casgrain, soeur du sénateur J. B. P. Casgrain et nièce de l'abbé H. J. Casgrain22.
En août, au Sénat, il se montre favorable à la conscription, à la différence de la plupart des francophones, ce qui lui vaut maintes critiques. G. Beaulieu se demande s'il n'a pas agi ainsi par solidarité de parti: «[...] on pourrait facilement s'autoriser de cette déclaration [...] pour conclure que Poirier a voté en faveur de la conscription parce qu'on le lui a demandé, par discipline de parti23».
Au cours de cette année, il commence probablement la rédaction d'un nouveau manuscrit du Glossaire acadien dont sont restées 305 fiches assemblées en quatre liasses24.
1918
En avril, il accepte sans enthousiasme l'octroi du droit de vote aux femmes.
Il subit un nouvel échec dans sa candidature à la présidence du Sénat.
1920
En mars, au Sénat, il demande l'augmentation des subventions accordées aux sociétés savantes.
En mai, au Sénat, il intervient contre le pouvoir discrétionnaire du ministre de l'Immigration.
1921
En juin, il fait paraître, dans la Revue trimestrielle canadienne, un article intitulé «Maganer».
En août, en tant que président de la Société nationale l'Assomption, il s'adresse aux délégués, au cours de la convention nationale de Pointe-de-l'Église (N.-É.), et leur expose ses idées sur la tolérance qui ont suscité, par la suite, une certaine opposition.
Il abandonne ce poste.