En Marge d'une Conférence.
(suite)
L'on se rappelle l'intervention d'un jeune avocat, notant que sous le signe du libéralisme, les États-Unis sont parvenus à constituer le peuple le plus prospère, avec le plus haut standard de vie ... matériel bien entendu. Ceci est universellement reconnu.
Dans sa réplique, l'abbé Boudreau fit justement remarquer que jusqu'au début des 1900, l'on pourrait dire jusqu'à la guerre 14-18 le lib.ralisme [libéralisme] américain fit l'enrichissement de quelques-uns, accumula d'immenses richesses individuelles, sur la misère et la presque barbare exploitation des travailleurs. Mais continua le conférencier, ce libéralisme graduellement se mitigea en une doctrine plus généreuse, plus humanitaire, surtout sous l'administration F.D. Roosevelt.
Cette explication me parait [paraît] incomplète. Il y a là un oubli, un manque qui doit être comblé.
Certes, il faut dire, que des sujets d'aussi vaste envergure ne peuvent se traiter facilement dans une heure sans lacune.
Le fait est que parallèlement avec l'expansion du capital et l'établissement d'un monopole financier, (le grand vice du libéralisme) s'organise également le travail et s'irigent [sic] de puissants syndicats ouvriers.
Il faut reconnaître, que si aujourd'hui l'ouvrier américain jouit de conditions de travail et d'une aisance très enviable, il le doit avant tout au syndicalisme ouvrier.
L'ouvrier américain a compris que ce n'était qu'en se groupant et luttant lui-même contre ses exploiteurs qu'il ferait respecter sa dignité d'homme.
Cette action est très conforme à la doctrine sociale de l'Église.
Concluons donc que la doctrine du libéralisme n'a guère changé; elle a simplement du [dû] céder devant la puissance de syndicats tels que l'A.F.L. et le C.I.O.
Ainsi le syndicalisme ouvrier bien dirigé, vient jeter son poids dans la balance économique et l'équilibrer afin de donner au monde plus de justice sociale.
Mais si nous voulons que cet équilibre se maintienne et que des abus de pouvoir et de domination ne nous plongent pas dans
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Orientation Professionnelle
Il y a quelques années, en une certaine occasion, Mgr Camille A. LeBlanc soulignait le grave problême [problème] de la main d'oeuvre non-qualifiée chez nos jeunes gens.
Qui s'est occupé d'étudier, d'approfondir ce problême, pourtant de premier intérêt national?
Qu'à-t-on fait à ce jour afin de procurer à nos jeunes gens une sérieuse et compétente orientation professionnelle?
N'est-il pas décevant, désolant, d'observer en ce jeune et riche pays, ces multitudes de vigoureux adolescents qui grandissent et s'engourdissent dans la flânerie et le désoeuvrement.
Pour les parents et éducateurs, les clubs philantropiques, en coordination avec les autoritées civiles compétentes, il y a là une tàche [tâche] des plus urgentes et des plus utiles.
Car la jeunesse c'est l'avenir.
Bourse Française
Une Bourse Française favoriserait certain des nôtres de cours à la Sorbonne de Paris.
Il y a beaucoup de vague et d'inconnu au sujet de cette Bourse ..!
Quel en est le statut? Qui la régit? Qui en bénéficie?
Le public acadien n'a-t-il pas droit ici, de connaître toute la vérité?
Réflexions sur la Politique
(Lamennais)
Ce qu'on appelle la politique, et qui n'est à le bien prendre que l'action permanente de l'égoisme [égoïsme] organisé est donc fatal à l'humanité. Ce n'est, dans ses rapports avec les relations extérieures des États, qu'un système de violences et de fourberies pour arriver à des fins intéressées, une guerre ouverte ou latente; et à l'intérieur, l'exploitation légale de tous par quelques-uns, c'est-à-dire encore la guerre, la guerre perpétuelle de l'intérêt contre la justice, de la prérogative contre le droit commun.
A
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Dorchester Crossing,N.B.
de nouvelles injustices, il faut aller puiser la sagesse aux sources des vérités éternelles: dans la justice sociale de L'Évangile.
U.L.
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